Hi boy hi girl ! 8 ans après sa première campagne Kickstarter, le bébé de chez Ebb Software est enfin des nôtres depuis le 14 octobre dernier sur PC et Xbox Series : Scorn. Un jeu qui m’intriguait pas mal, notamment grâce à sa direction artistique et son atmosphère fortement inspirée des créations de HR Giger. Il ne m’en fallait pas plus pour vouloir y jouer ! Et ça y est, il est sorti, j’ai pu y jouer via sa version PC sur le Xbox Game Pass et je ne m’attendais pas du tout à ça. Scorn, un jeu surprenant qui ne plaira pas à tout le monde, et c’est le moins que l’on puisse dire.


Une direction artistique complètement folle

Oui, ça c’est in game

C‘est certainement la première chose qui m’a sauté aux yeux en lançant le jeu : la beauté de Scorn avec sa direction artistique gore et ultra sombre. On ressent de suite que la team s’est fortement inspiré du travail de HR Giger et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est un sacré hommage. On est plongé dans un monde totalement inconnu, dans un univers mécanique mélangé à une atmosphère poisseuse et horrifique. C’est d’ailleurs assez rare je trouve que ce genre d’ambiance est représentée dans un jeu tel que Scorn. Car oui, pour rappel, Scorn n’est absolument pas d’un survival horror. On est plus sur un mix entre un walking simulator et un puzzle-game, et tout ça dans une ambiance comme tu peux le constater, ultra joyeuse et colorée (non).

C’est juste magnifique, vraiment

Cette DA c’est totalement ma came, vraiment le genre d’univers que j’adore parcourir dans un jeu vidéo. Visuellement, tout est parfaitement soigné, du sol au plafond, tout est à sa place, c’est vraiment incroyable. Que ce soit les décors avec de nombreux détails, les effets de lumière magnifiques, les couleurs utilisées, les textures, on est vraiment sur un titre qui visuellement en jette de ouf. Comment te dire que les screenshots, je me suis fait bien plaisir en parcourant cette courte aventure. Car oui, il ne te faudra pas longtemps avant de voir le générique de fin, une durée de vie de 5h en moyenne. Mais si t’es comme moi et que t’es captivé par tout ce que tu vois et entends, car oui l’ambiance sonore n’est pas en reste, bien au contraire. Il se peut que l’aventure dure davantage. Tout dépend comment tu t’en sors dans ce monde aux multiples secrets…


Mais ça fait peur ou pas ?

Ouuuuh, ça c’est un très bel outil que voilà

On va pas se mentir, je ne savais pas du tout dans quoi je me lançais en jouant à ce Scorn. Et apparemment pas mal d’autres joueurs non plus. On m’a beaucoup posé de questions après avoir annoncé que j’avais terminé le jeu : “est-ce que c’est un jeu d’horreur ?” “est-ce qu’il y a des jumpscares ?” “je vais avoir peur ou pas ?“. Alors pour répondre à tout ça en même temps : non. Comme je le disais juste avant, on est sur un jeu d’énigmes, un jeu où il faudra résoudre des puzzles dans des environnements lugubres et crades. On va devoir tenter de progresser dans ce monde en l’analysant, en manipulant un peu tout ce qui bouge, d’interagir avec les éléments pour se frayer un chemin. Un chemin vers quoi ? Vers où ? C’est une très bonne question. Pour le coup j’ai beaucoup aimé les quelques énigmes que l’on rencontre durant tout le jeu. La plupart sont assez simples, ça ne devrait pas trop te poser de problème. Elles sont toutes très bien adaptées et intégrées aux environnements du jeu, ce qui rend l’expérience encore plus immersive. On a juste une envie : que cet enfer ne se termine pas tout de suite.

Des énigmes assez simples dans l’ensemble

Hélas, tout n’est pas parfait…

Les phases de combat c’est non merci

Et oui, il faut encore que je trouve des choses à redire moi, tu me connais haha. Il y a quand même un truc, juste un qui m’a un peu chiffonné dans Scorn, c’est les phases avec les armes. On ne va pas tortiller du cul pour chier droit, j’ai trouvé ça assez frustrant et limite pas nécessaire. La jouabilité est ultra lourde et complètement useless. Il m’est arrivé de mourir très bêtement tout ça parce que je n’arrivais pas à recharger mon arme face à un ennemi ou bien parce que c’était BEAUCOUP TROP LENT. Franchement j’aurai préféré que ça ne soit pas dans le jeu, et qu’on reste sur un jeu qui reste exploratif sans ce système de combat claqué au sol. Cela ne m’a pas du tout gâché l’expérience du jeu, il y en a peu d’ailleurs dans le jeu, mais je pense que c’était vraiment pas nécessaire et qu’on pouvait bien s’en passer !


Conclusion : je n’ai pas tout compris mais j’ai adoré

N’hésite vraiment pas à tenter l’expérience

Je ne sais pas si tu avais remarqué, j’ai fait abstraction de parler de l’histoire et de ce que raconte le jeu pour plusieurs raisons. Déjà pour éviter de spoiler et de te gâcher l’aventure, également parce que ça fait partie intégralement de l’expérience du titre mais aussi, on ne va pas se mentir : je crois que je n’ai pas tout compris haha. Tu verras, Scorn est vraiment une expérience, il n’y a pas d’autres mots. Un titre assez particulier qui ne ressemble à aucun autre. Ce qui veut dire aussi que ça ne va pas plaire à tout le monde. Les joueurs qui s’attendaient à un Doom like (j’en ai vu omg) avec de l’action à mort, vous pouvez passer votre chemin. Les autres qui veulent un jeu qui fait peur : vous pouvez également oublié Scorn. De mon côté, j’ai a-do-ré ! C’est intelligent, organique, les puzzles sont cools à résoudre, la direction artistique est fantastique, au casque c’est une merveille, j’ai kiffé de fou. Même si le système de combat aux armes est vraiment naze, tout le reste c’est pépite. N’hésite pas, c’est dispo sur le Xbox Game Pass, sait-on jamais, tu vas peut-être autant aimer que moi !

Tu as joué à Scorn ou pas ?

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2 thoughts on “[TEST] Scorn, un jeu surprenant qui ne plaira pas à tout le monde

  1. Très belle découverte également pour ma part. J’ai été totalement séduit par la direction artistique du jeu et l’ambiance pesante qui y règne. Gros bémol par contre pour les phases de shoot qui sont extrêmement lourdes. Merci à toi en tout cas pour test vraiment plaisant à lire…

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